Le marché du bricolage en hausse en 2012

Le bricolage en dehors de la crise...

Selon l’Unibal, le marché du bricolage a progressé de 1,9 % en 2012. Une hausse portée essentiellement par les ouvertures et les agrandissements de magasins.

Le secteur du bricolage semble bien être épargné par la crise. C'est du moins ce qu'attestent les chiffres de l'Union Nationale des Industriels du Bricolage, du Jardinage et de l'Aménagement du Logement (Unibal), dévoilés le 3 mai dernier. Ainsi en 2012, le marché du bricolage affiche une hausse de 1,9 % de son chiffre d'affaires global, à 24,50 milliards d’euros.

Le marché du bricolage est ainsi le premier marché d’équipement des ménages. Selon l'Unibal, cette bonne performance dans un contexte économique difficile est surtout à porter au crédit des ouvertures et des agrandissements de magasins réalisés par les enseignes en augmentation de 4 % sur l'ensemble de l'année dernière (contre + 1 % en 2011).

Beau fixe sur l'ensemble des circuits de distribution en 2012

Selon les données de l'Unibal, tous les circuits de distribution ont connu une bonne année 2012. La plus forte croissance est enregistrée par les grandes surfaces de bricolage (+ 2 %). Un résultat toutefois à moduler car en effet, si le seul segment bricolage a bien fait un bond de + 2,6 %, cette performance est plombée par le recul de 1,9 % des rayons jardins. Suivent dans l'ordre les enseignes de négoces matériaux (+ 1,7 %) et les grandes surfaces alimentaires (+1,5 %).

2013 s'annonce moins performant

Avec - 8 % au premier trimestre 2013, le secteur du bricolage affiche un net recul selon l'Unibal, mais ce recul est à moduler car en effet, là encore, ce sont principalement les rayons jardinage qui plombent les résultats (- 5 % pour le bricolage et – 26 % pour le jardinage). Ces très mauvais chiffres du jardinage s'expliquent en grande partie par le temps extrêmement pluvieux et froid du premier trimestre. Ceci laisse espérer pour les prochains mois une amélioration qui pourra certainement compenser cette contre-performance conjoncturelle. Un espoir qui a toutefois ses limites en raison de la conjoncture économique difficile et des nécessaires arbitrages des Français. Selon l'Unibal, l'optimisme doit donc se faire raisonné.